Rififi chez PSA Peugeot Citroën
Au sein de la famille Peugeot, un déchirement a été observé ces derniers mois et il a débouché sur le remplacement de Thierry Peugeot. Les membres ont donc décidé de l’écarter du Conseil de surveillance pour plusieurs raisons. Au sein d’un groupe qu’on pouvait penser dynamique avec des événements culturels et le succès chez Citroën de la C4 Cactus, l’évincement de Thierry Peugeot montre que le groupe n’est pas en très bonne position.
Une interview à l’origine de cette séparation
Depuis le 3 juillet dernier, Thierry Peugeot ne fait plus partie du Conseil d’administration. Cette éviction a pu être vécue comme un coup de théâtre puisque sa sœur Marie-Hélène Roncoroni prend désormais les commandes à l’âge de 54 ans. Il faut noter que les tensions ont été nombreuses ces derniers mois notamment lorsque Thierry Peugeot a accordé une interview aux Échos dans laquelle il n’a pas hésité à critiquer certains membres de sa famille comme son cousin Robert. Il a également pointé du doigt l’arrivée au capital de Dongfeng et les propos ont largement irrité la famille et surtout Louis Gallois.
La famille se sépare de son vice-président
En effet, dans cet entretien, Thierry Peugeot a estimé qu’il fallait se poser des questions, car l’entrée de l’État dans le groupe peut s’avérer surprenante. Jusqu’à maintenant, Louis Gallois avait pris sa défense, mais les propos ont fait déborder le vase et cette séparation était inévitable. Alors que le prix d’une peugeot comble de nombreux automobilistes, la famille a l’origine de ces mythiques véhicules s’est déchirée en quelques jours. En parallèle, il n’a pas hésité à tacler Philippe Varin notamment en critiquant l’échec du partenariat avec le groupe General Motors. Par conséquent, l’État, Robert Peugeot et Louis Gallois ont décidé de mettre un terme à cette collaboration en accord avec Jean-Philippe Peugeot. Thierry Peugeot a donc perdu son statut de vice-président notamment à cause de cette interview.
Après avoir été préservé, il est remercié
Il faut noter qu’il avait obtenu ce poste grâce à ses cousins, car Thierry Peugeot ne pouvait supporter de voir le groupe chuter. La famille avait voulu le préserver, car il avait été atteint par le fait qu’il ne pouvait plus prendre les commandes du Conseil d’administration.
Le constructeur français tourne donc une lourde page en mettant Thierry Peugeot sur la touche. Une personne proche du dossier a révélé que la situation n’est plus tenable notamment lorsqu’un membre du conseil a tendance à exposer de cette façon ses divergences.
